Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

Cultureboxe était présent hier soir au cinéma Nouveau Latina pour l’avant première du film nicaraguayen La Yuma (Voir La Yuma, film nicaraguayen). Après la séance, on a pu discuter avec l’actrice principale, Alma Blanco. Extraits.

Alma, avais-tu déjà pratiqué la boxe ?

Non, jamais. Je suis danseuse classique et j’ai tout appris en deux semaines, en imitant les gestes des vrais boxeurs. Les poings ça allait mais j’ai trouvé que les déplacements, le jeu de jambes étaient super compliqués à reproduire.

Est-ce que la danse t’a aidé dans cet apprentissage ? Est-ce que tu as retrouvé dans la boxe des choses proches de la danse ?

Oui tout à fait. D’abord la discipline. Très rigoureuse. J’ai aussi retrouvé la même relation, la même intimité, entre le maître et l’élève.

Et cette expérience de la boxe t’a plu ? Comment ça s’est passé ?

La boxe est un sport merveilleux mais extrêmement exigeant. J’aurais adoré continuer même si je n’aime pas trop prendre de coups.

Qui t’a entraîné ?

Fosforita, le premier entraîneur de boxe nicaraguayen à avoir entraîné des femmes. Il joue son propre rôle dans le film.

Quelle place occupe la boxe au Nicaragua ?

Une place énorme, comme le base-ball. On a plusieurs champions du monde.

Et toi, tu en es où ?

J’habite en Sicile avec mon compagnon. J’ai un petit bébé de sept mois qui m’attend là-bas. Je donne des cours de danse.

NZ

RENCONTRE : Alma Blanco, l’actrice de La Yuma