Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

Valero frappe encore

Par    le 11 février 2010

Samedi soir dernier, Edwin « El Inca » Valero a encore fait parler la poudre. 27 combats, 27 victoires, 27 K.O, cette fois c’est le courageux mexicain Antonio DeMarco qui est passé à la caisse.

Tout avait pourtant bien commencé pour le longiligne aztèque : doté d’une belle technique pugilistique, il arrive tant bien que mal à contenir les assauts du pitbull chaviste. Mieux, dans les premières secondes du 2e round, Valero est horriblement ouvert à la tempe, victime d’un coup de coude accidentel de son adversaire. Également coupé au dessus de l’œil, il finit ce round cauchemardesque sans protège dent, échangeant les coups comme si de rien n’était.

Apparemment il en faut plus pour abattre la bête. Malgré les flots de sang qui inondent son visage, Edwin maintient la pression. A partir du 5e round, son adversaire, moins en jambes, accepte l’échange viril de torgnoles qui lui est proposé au centre du ring. Malgré une garde mains basses qui ferait avaler son béret à tout prof de boxe qui se respecte, le Vénézuélien exhibe une habilité défensive surprenante. Jeux de jambes, in and out, esquives, il n’a plus rien de la cible à peine mouvante de ses débuts.

A l’appel du 10e round, le brave Antonio DeMarco, brisé par les bombes vénézuéliennes, renonce à reprendre le combat. Devant les téléspectateurs américains, Edwin Valero a démontré posséder tout l’arsenal du boxeur moderne. En doublant son jab et en finissant le pauvre DeMarco au corps, l’Inca a prouvé qu’il était prêt pour de plus grands défis. Son souhait à la descente du ring : affronter le meilleur boxeur en activité, le Philippin Manny Pacquiao. Ça promet…

nicolas@zeisler.fr

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