Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

« Winners take nothing »

Par    le 3 août 2014

huston-john

John Huston a sans doute réalisé le meilleur film de boxe de tous les temps en adaptant le roman de Leonard Gardner, Fat City, à l’écran. Boxeur amateur pendant sa jeunesse, le Californien sait de quoi il parle.

Je suis d’accord avec Hemingway : les gagnants ne gagnent pas vraiment.

Quant au boxeur, tout est contre lui. Il ne peut pas bien finir. Il n’est pas comme le joueur qui joue son argent. Il se joue lui-même. Il est voué à l’échec.

La boxe est une vocation. Il donne plus à son métier que tout autre artiste. Et ses chances de réussite sont très faibles. Un seul sur des milliers devient champion. Et quand bien même, ça ne lui garantit aucune sécurité dans la vie. J’ai beaucoup de sympathie pour le boxeur.

En principe, nous sommes tous des lutteurs. Mais le boxeur symbolise la lutte. Nous sommes tous malmenés, les uns moralement, les uns spirituellement et ceux qui ont de la chance, physiquement.

La vidéo.

Lire aussi : Sur “Fat City” (John Huston, 1972).

NZ

« Winners take nothing »