Au cimetière de la Chacarita, à Buenos Aires, se trouve la « Maison des Boxeurs ». C’est un pavillon réservé aux restes des boxeurs argentins, anonymes pour la plupart. Des couloirs sombres avec des caveaux en enfilade.
C’est bien beau d’avoir défié la mort entre quatre cordes, mais une affichette précise que les versements pour maintenance sont à régler avec un trimestre d’avance.
A trois cent mètres de là, la statue de Carlos Gardel domine le carrefour des allées 6 et 33. Quand un boxeur est au sommet de son art et domine la concurrence de la tête et des épaules, on dit de lui que c’est un Gardel.
NZ
La maison des boxeurs et Carlos Gardel