Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

Qui se cache derrière cette minute de bonheur pacquiaesque ?

Surprise, c’est Hennessy qui, avec Martin Scorcese à la caméra et Erykah Badu aux platines, nous raconte l’ascension de Manny Pacquiao depuis les bas fonds poussiéreux de la province de Sarangani jusqu’au Congrès des Philippines et aux rings de Las Vegas.

L’association du numéro 1 du cognac avec le champion du monde WBO des welters fait pourtant sens.

Comme nous le rappelle docnews, la maison Hennessy a été créée en 1765 par le capitaine irlandais Richard Hennessy en service dans l’armée française près de Cognac. La ville est réputée pour sa quantité de lapins sauvages. Pourtant, ces animaux restent un mystère. Ils existent mais sont rarement vus. Au fil du temps, les habitants de Cognac ont inventé des histoires : constamment chassé, jamais attrapé, le lapin est devenu aujourd’hui le symbole de l’esprit de conquête, cette force qui conduit chaque être à ne jamais s’arrêter, ne jamais se contenter du minimum. Never stop, never settle.

Chez Top Rank Boxing, qui s’occupe des intérêts du champion, on boit du petit lait. Un comble. Lucia McKelvey, vice-présidente de la compagnie :

A l’origine, ils (Hennessy) cherchaient quelqu’un qui puisse incarner leur message : « ne jamais s’arrêter, ne jamais renoncer« . Ils voulaient un athlète qui dépasse le cadre du sport. Quelqu’un qui fasse aussi plein de choses en dehors du sport. Manny Pacquiao, évidemment.

Manny Pacquiao est passé de la misère au luxe ; grâce à sa carrière de boxeur, il a été élu sénateur et pourrait devenir le prochain président de son pays. Il colle parfaitement à l’esprit d’Hennessy. C’est une compagnie qui n’a jamais cessé de grandir. Poursuivre un lapin sauvage c’est poursuivre ses propres rêves et ne jamais s’arrêter ni renoncer.

nicolas@zeisler.fr

Manny Pacquiao, Hennessy et les lapins sauvages