Si la raison crie Floyd Mayweather, une fois sur le ring, tout peut arriver.
Et comme le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point, en voilà quatre pour rêver jusqu’à ce soir.
1. Le Un-Deux
Une combinaison toute simple qui avait mis Floyd en difficulté devant Sugar Shane Mosley en 2010. Le monde est bien fait : ce droite-gauche d’école est l’une des meilleures armes de Manny Pacquiao. Il l’exécute avec vitesse et puissance, la feinte souvent de manière à surprendre son adversaire quand il la sort de son chapeau.
2. Le volume de coups
Contrairement à Money Mayweather, plutôt avare à l’heure de distribuer les gnons, Pacquiao est une machine à coups de poings. Et la mitraillette philippine pourrait bien détraquer la boxe de son rival, parfois mis en difficulté par des hyperactifs comme Castillo ou Maidana.
3. La vitesse
De bras comme de jambes. Floyd n’est jamais aussi à l’aise que devant des boxeurs lents et empruntés. Les pieds plats, il adore. Alvarez, Guerrero & Co peuvent en témoigner. En revanche, les rapides comme Zab Judah ou Shane Mosley sont parfois parvenus à le sortir de sa zone de confort. Et de vitesse, Pacquiao n’en manque pas.
4. La fausse patte
Remember les 6 premiers rounds de Zab Judah.
NZ