Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

rocky et la team

Après une semaine d’entraînement, les muscles sont raides et les cuisses endolories. Pour tenir, un phare à l’horizon, le fantôme de Rocky Marciano, de tous les boxeurs celui qui s’est entraîné avec la dévotion la plus monastique.

Marciano était prêt à se retirer du monde, y compris à s’éloigner de sa femme et de sa famille, parfois aussi longtemps que trois mois avant un combat. 

À part l’épreuve physique exténuante de cette période et le souci obsessionnel du régime, du poids et de la musculature, Marciano se concentrait sur une chose : le combat à venir. Chaque minute de sa vie était définie en fonction de la première seconde du combat. Dans son centre d’entraînement, le nom de l’adversaire n’était jamais mentionné en présence de Marciano, et la boxe n’était pas un sujet de discussion. Durant le dernier mois, Marciano n’écrivait même pas une lettre car une lettre l’aurait relié au monde extérieur. Durant les dix derniers jours précédant le combat, il ne regardait pas son courrier, ne prenait aucun appel téléphonique, ne rencontrait aucune personne nouvelle. Durant la semaine précédant le combat, il ne serrait plus la main de personne. Il ne faisait plus aucun trajet en voiture, même bref. Aucune nourriture nouvelle ! Aucune rêverie au matin qui suivrait le combat ! Car tout ce qui n’était pas le combat lui-même devait être exclu de sa conscience. Lorsque Marciano s’entraînait au sac de frappe, c’était son adversaire qu’il voyait devant lui ; lorsqu’il courait, c’était son adversaire qu’il voyait tout près de lui et, indubitablement, quand il dormait, c’était encore son adversaire qu’il voyait constamment.

Ok, mais Rocky soulevait-il des chaises ?

Momentum-training

-> Aller plus loin : le site du coach. Lui écrire : contact@momentum8.fr

NZ

À la recherche de la forme perdue – ep. 3 : le fantôme de Rocky Marciano