Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

Victor Hugo Morales ou l’exploit de réconcilier football et littérature. Le 22 juin 1986, quart de finale du mondial mexicain, Diego Maradona passe la moitié de l’équipe anglaise en revue. Victor Hugo, star du commentaire sud-américain, est au micro.

Le meilleur flow d’Uruguay tâte aussi du noble art. Son chouchou : le poétique Carlos Monzón, champion du monde des moyens sans interruption de 1970 à 1977 et tombeur de notre Jean-Claude Bouttier national en 1974.

Sur le ring, Victor Hugo Morales parle d’un boxeur froid et calculateur, une sorte d’anti Locche, capable d’abattre n’importe quel rival d’une simple droite.

A la ville, il rappelle les pulsions auto-destructives du champion alcoolisé. Le 14 février 1988, Monzón tue sa femme, Alicia Muñiz, au cours d’une dispute conjugale. Emprisonné, il meurt en 1995, dans un accident de voiture, sur la route de la prison, après avoir bénéficié d’une autorisation de sortie.

Source : Victor Hugo x Victor Hugo de Victor Hugo Morales.

Victor Hugo Morales parle de Carlos Monzón